"L'orthographe est le cricket des français. L'orthographe et le cricket ont en commun d'être incompréhensibles aux étrangers".
Alain Schifres, qui est l'auteur de cette citation, ajoute également: "sans parler des indigènes".
L'orthographe est en effet un sport national, et la France est un des rares pays à avoir organisé, avec Bernard Pivot, des concours d'orthographe, car les français, eux mêmes, ont des problèmes avec leur orthographe.
D'aucuns s'acharnent à défendre la bonne orthographe en faisant la chasse aux fautes commises régulièrement par de soi-disant illetrés. Faut-il voir en tout cela une mauvaise habitude et n' ya -t-il pas vanité à vouloir idéaliser et défendre l'orthographe? C'est ce que pensait Raymond Queneau.
Toujours est-il que la manière dont l'orthographe est utilisée mérite tout de même qu'on en parle un peu.
Je propose donc que dans ce sujet de discussion, chacun signale les fautes qu'il a rencontrées (sans en citer les auteurs naturellement), en distinguant bien:
a) les vraies fautes d'orthographes
b) les fautes volontaires à effet humoristiques témoignant de la part de leurs auteurs d'un véritable sens créatif.
Je commence
1) VRAIES FAUTES (à éviter)
les tomes ; la fete ; je tient à le dire ; recement ; domage ; enfet ; la charitée : laqelle ; c'est baleze ; estetique ; le premier à metre des ; d'apres moi ; d'hors et déjà ; bon ecoute à tous ...
à suivre
2) FAUTES VOLONTAIRES ( à louanger)
Certains jouent admirablement des possibilités de la langue de Molière. Voici quelques exemples de lexicogenèse appliquée relevés ici et là:
"viendez les gens."
"les noreilles"
"ça me fait bien golri"
(à suivre)
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