mardi 1 juin 2010

L'œil féminin



L'œil féminin semble parfois regarder d'une manière particulière et dire quelque chose relevant du secret, de l'intelligence, de la séduction et de la beauté.
(à suivre)

lundi 17 mai 2010

Attention Alentir !


Les “plaisirs minuscules” de Philippe Delerme sont loin d’être minuscules. Ils sont la poésie du temps apprivoisé par un auteur qui sait goûter ce que la vie a de plus insignifiant à offrir. Littérature du rien qui fait tout et nous embarque dans des aventures matinales -- la rue déserte offerte aux lève-tôt en quête du croissant dominical, en été, en hiver, dans le métro parisien (Ah! Devenir un personnage de Magritte) –automnales… Les PM sont aussi l’expression d’une nostalgie, celle d’un temps révolu (une certaine vieille France), que l’auteur fait ressurgir avec bonheur dans des récits que l’on pourrait qualifier d’épiphaniques. Soudain les choses deviennent miraculeuses, le plus insignifiant prend des proportions… Plaisirs kinesthésiques et sensoriels qu’il convient d’alentir, comme ces activités préprandiales des « heures creuses de la matinée », lorsqu’on écosse les petits pois, mais aussi accès à la transcendance et à l’essence des choses minuscules. On pense à Husserl. Philippe D sait traverser les formes et les rapports pour atteindre la nature intime des choses : le secret d’un couteau, la force pacifiante du petit pois, l’odeur (douloureuse) des pommes, la différence entre le vélo et la bicyclette. Sensualisme démodé ? Aucun savoir constitué ne saurait décrire choses et évènements tels qu’ils sont appréhendés par la voie des sens et de la conscience de Philippe D. La Première Gorgée de Bière et Autres Plaisirs Minuscules, c’est de la phénoménologie appliquée au fil de récits à lire en rêvant du temps retrouvé, à lire lentement afin de ne rien manquer.

dimanche 16 mai 2010

délirium zéro I






1.Limiter la croissance ... option zéro et désarmement...croissance zéro (MIT dans les années 70)
2.Valoriser l’absence ... être(aspirer à)un zéro = être absent... Ø ou symbole arithmétique et linguistique
3.passage,transition ... température zéro
4.aptitude du zéro à s’exprimer : in English = zero , nought , oh , null , cipher , nothing , love , nix and zlich.
5.l’individu broyé,devenu un zéro: Darkness of the moon (Le zéro et l’infini),l’individu n’est rien ; seuls l’histioire et le parti sont quelquechose. Eux seuls ont raison contre l’homme.
Mais ce livre (simple pamphlet romanesque) n’est rien à côté de 1984 d’Orwell, qui lui est quelquechose.(je parle du livre)
6. abolition du passé : En 1975,au Cambodge, les Kmers rouges décretent "l’année zéro" cf F. Ponchaud, Cambodge : année zéro (1978)... Aussi un film : Panic in year zero (à LA après une guerre nucléaire)
7. Programmation de l’avenir :
5,4,3,2,1,0 du compte à rebours et c’est l'élancement de quelquechose.
Le tiers exclu : ce rien qui aspire à devenir quelquechose : le Tiers- Etat du temps de Sieyes, le tiers monde aujourd’hui.
8. xn+ yn+ zn=zn est impossible si n est un entier supérieur à 2 et x,y et z des entiers supérieurs à zéro (c’est clair !) On n’a jamais retrouvé les calculs de Fermat ; c’est seulement en 98 que Andrew Wiles en a exposé la démonstration.
9. Délirons avec Umberto Eco :
La nature a horreur du vide.Tout est séparé, mais tout attire tout (trous noirs,l’eau envahit l’espace sans air ... etc.)
Le néant, le vide,l’absence d’atome ... le O n’est pas imaginable (pauvres de nous)
Le monde est il "plein et fini" ou "vide et infini" ? ...Il est en effet plus facile d’imaginer l’infini car : "il n’est que d’ajouter de la matière là où nous croyons que le monde est fini,alors que : comment imaginer le vide derrière ce qui est fini ?" cf. "L’Ile Du Jour D’Avant" dont l’auteur est très intelligent. Qu’est ce qu’une étendue de rien ? En effet !
Zéro et le temps : Sur Jupiter un jour = une année sur terre….. Temps psychologique : des années subjectivement perdues ne sont plus rien (zéro) à ceux qui les ont subies ...
Le zéro est il Dieu ? Cet être énigmatique en proie à tous les fantasmes ontologiques ...
10. L’art comme "réel-zéro": L’imaginaire en tant que conscience imageante et démarche esthétique "néantise" le réel à l’aide d’analogons. C’est la "re-présentation" d’un réel supposé (inventé) qui se pose comme négation du monde. Mais aussi ...
11. Symbolique de l’absence et du devenir
12. Quand le fleuve est étale ou quand c’est l’étale de pleine mer ou de basse mer……Est-ce rien ou est-ce quelquechose ?
13. Aussi le degré zéro de l’écriture c .a.d. "la littérature vaincue et l’écriture libérée des servitudes de la forme ...style de l’absence qui est presque une absence de style." (Roland Barthes) Dans Télérama (no ?) il est question de la "prose démonétisée des bavardages quotidiens" dont parlait Gustave Moreau, et stigmatisée par Mallarmé : "...aboli bibelot d’inanité sonore." (à suivre)
14. From: Peter Jennings (c31lj@andorra.ad)
Subject: Re: A.Word.A.Day--singularity
15. Astrophysics: A point or region where gravitation forces cause space and time to be infinitely distorted and matter to be infinitely compressed -- the state of matter falling into a black hole. In other words, "where God divided by zero" - usually attributed to Steven Wright, who seems to have said a lot of clever things...

Summertime

"On parlait de ton frère
-C'est exact, on parlait de lui. Tu ne te rappelle pas du dialogue?
- Non.
- C'était pourtant intéressant pour une fois. Dommages que nous soyons tous les deux amnésiques à ce point. Essaie de te rappeler.
- Je te dis que je m'en rappelle pas!"
"Et merde!' se dit – il
'C'est pas demain la veille que je vais l'écrire ce putain de roman, vu que je ne suis même pas capable de me remémorer un dialogue intéressant.' Il chercha partout un stylo et un carnet. 'Je m'rappelle que tu disais que c'était un dialogue intéressant, c'est tout ce que j'me rappelle.' Un stylo mais pas de carnet. Il nota sur la couverture d'une vieille revue. 'Je me rappelle effectivement (il rajouta l'adverbe) que tu disais que c'était un dialogue intéressant.' Ils se turent. Il repensa alors à Norman o' Brown : "Rougir correspond à une douce érection de la tête" "Et si l'érection correspondait à un bleuissement du visage? " Le haut du corps refusant ce défi que le bas lui inflige, perdre conscience, lucidité, se perdre dans la chair lorsqu'on y descend." 'Tout ce chemin parcouru vers le bas!' pensa-t-il. Quelle revanche aussi de l'esprit contemplant les ravages de la sexualité débridée. Le sida a remplacé la syphilis et le gonocoque, mais nous continuons à célébrer le culte du corps. Sournoisement c'est par le haut que s'est affirmé l'exigence d'une sexualité libre, d'une esthétique corporelle…
'Men sana in corpore sano' dit- elle comme si elle avait deviné sa pensée.'Non, ce n'est pas ça.' fit-il.'Le haut et le bas sont irréconciliable. Ou tu baises ou tu sublimes.' 'C'est ça qu'tu écris?'
'Je ne sais pas encore. Il y a aussi le sentiment amoureux, aliénation par le haut. C'est plus compliqué qu'il n'y paraît.'
Le ronronnement du moteur disparut soudain car tous les pizzicati du violon dans le deuxième concerto en si mineur de Paganini s'imposèrent à tout, envahissant complètement et le haut et le bas, donnant à la campagne landaise l'aspect d'une nature en fête. La musique avait relégué tout dialogue et toute pensée au silence d'une délicieuse sous-conversation. Le ciel, les arbres, la vitesse, le temps, ce voyage pour Chamonix qu'ils avaient décidé de faire, tour à tour percés, éclatés, transfigurés et anéantis par le son. Sensualité de cette musique qui leur disait l'indicible, simplifiait tout, égalisait et réconciliait. 'Ca me fait bander.' dit-elle. 'Sublime.'fit-il. Ils écoutèrent sans plus rien dire jusqu'à la fin. She's that girl beside me but she's out of reach se déversa alors brusquement dans la Golf, soudain emplie de blue notes. Lentement, rythmée à la bonne pulsation, l'engin prit la bonne vitesse. Puis le soleil, cent cinquante six fois la note de Ravel, et elle fixant la route pareille à une longue corde qui défilait et s'étendait à l'infini. C'était le pays landais Il reconnut les établissements clos… Vocek, Berg, passacaille… La quatrième scène du premier acte dirigée par Boulez semblait annoncer le chaos final.
Déviation pour Agen, envie de pisser mais il n'y avait pas d'aire de repos. Plus loin encore, peut être. Elle n'arrêtait pas de se plaindre 'C'est fatigant de conduire en plein soleil!' Il ne dit rien.La fille de la radio expliquait : Le procédé de la passacaille a été repris par Chostakovitch dans Lady Macbeth où la mort apparaît dès … Le temps revint et avec lui l'idée fixe. S ne supportait pas, et ne cessait de baisser le volume si bien qu'il rata complètement le passage annoncé par la présentatrice de la mort de la fille à la mort du père, à moins que ce fut l'inverse.
Choc lorsqu'il lui lut ce qui précède. 'T'es qu'un enfoiré! Pour qui i vont m'prendre?…Je te disais que c'était un coca que j'voulais" L'autoroute pour Agen approchait. 'Remarque on aurait pu continuer…. On retourne pas en arrière?' 'Non.' fit-il. 'T'a pas intérêt à te tromper.' La route continuait de défiler. 'C'est qui Conchon?' Il répondit au hasard que c'était une ville sur la carte.' Elle rit 'C'est un château.' De nouveau l'autoroute les prit. Il ferma la vitre. ' Oh! La Baise?! Comment elle s'appelle cette rivière!' La Baise!' Il n'avait rien vu.
"- Voyeuse.' Ironisa –t-il' 'Ya des étrangers qui ont des plaques pas françaises et ils ont un F, arrête de noter tout ce que je dis' Il écrivait comme un forcené avec un stylo dont l'encre n'arrivait pas bien jusqu'à la pointe. Cent cinquante au compteur. Ca filait, mais aucun cowboy à l'horizon. S s'écria subitement :"On doit rentrer dans le massif central. On voit des collines." Ils avaient décidé de traverser ces vieilles montagnes pour rejoindre Chamonix. Il s'arrêta d'écrire et pensa à la lumière blanche formée des innombrables particules d'écume qui l'avaient tant attiré dans les vagues de La Chambre d'amour. Sous les rouleaux, il avait ouvert les yeux et vu des myriades de bulles blanches, et il s'était fondu dans cet écrin de lumière.
Grande frayeur de S à cause des gendarmes au péage . Ils avaient aperçu le radar bien posé au bord de l'autoroute, et S n'en menait pas large. Les deux gendarmes regardèrent avec insistance ce passager en slip qui s'était remis à écrire et qui leur renvoya un regard torve. Ils passèrent.
Arrivés à Aurillac, P téléphona à son frère qu'il n'avait pas vu depuis quinze ans et ils convinrent de se rappeler vers seize heures. La région d'Aurillac, grands espaces aux allures de rocky mountain. A la nuit tombée, ils trouvèrent un Campanil . Ils reprirent la route en direction de la Chaise Dieu dès le lendemain matin tout en regretant de ne pas avoir trouvé un B& B chez l'habitant. La chaleur devint très vite étouffante et ils se tenaient coi . En passant La Chaise Dieu, P se rappela y être déjà passé lorsqu'il vivait avec D, et il éprouva le sentiment étrange d'une douloureuse coincidence. Pourtant là, c'était différent. Il allait voir son frère. Une certaine appréhension le gagnait à mesure qu'ils approchaient de Chamonix. Bien que né à Paris, le frère était devenu encore plus chamoniard que les vrais chamoniards eux mêmes, et au cours des ans il avait acquis une personnalité faite d'un mélange de Falstaff et de Nostromo. Ils se retrouvèrent enfin à la terasse de chez ttt et c'est là que la bière commença à couler à flots...

Five minutes at the casino








It was four when she entered the premises. She was full of hope and joy although a little bit apprehensive of what was going to happen this time. Everything was all right with Alice; she was with her father on the beach. They were probably in the waves now, unless she was building her usual sand castle and her father reading his newly acquired book. She went directly to the cash counter to change her money and get the fake coins. She decided to start with was the machine located at the far end of the room. Few people usually ventured to go that far. "I'll be safe and quiet," she thought. She began inserting the coins into the three-cent gamble flamboyant cube. A few minutes later the five red stars appeared on the screen and she could hear the sound of hundreds of coins going down the bowl at the bottom of the machine. "Good start," she thought. She took all the money and decided to try a new game with another machine.
She paced the room to and fro and finally stopped behind an old lady who was franctically pulling the handle of a multicolour Five Star machine. Sophie looked for a while in the secret hope that the lady would go. Machines usually start to yield after a long period of gamblers' unsuccess, and Sophie felt that this particular machine would yield if only the old lady went away and she could take her place at the handle. She came nearer the old lady and casually remarked: "Doesn't give today. Does it?" The old lady seemed delighted that a stranger spoke to her and looked at Sophie. "I have been trying this one for an hour now and it doesn't work," she sighed. "How much did you fill her up?" perniciously asked Sophie. The old lady wouldn't say an exact figure and contented herself in saying :"A lot my dear, a lot more than you can figure out." Sophie knew what she wanted to know. The machine was filled up and it should normally yield. If only the old lady stopped she could replace her and, well, who knows…?
After a while, the old lady was short of coins and she had to stop her gamble, very dépitée for not having cropped even a single coin although she had been on this machine since the opening hour. Sophie inserted three coins, took hold of the handle and pulled it gently, with care and attention, almost with love. Her gesture had something sensual about it. The old lady who was standing nearby and looking at her sub got suddenly green. The clinking sound of descending coins was heard. Sophie had won the five stars again.

Défilés







Elles marchent comme si elles ne devaient jamais s’arrêter, un pied devant l’autre, donnant l’impression de pouliches-étalons impassibles que l’on aurait dressées à Saumur. Elles avancent sur un fil imaginaire, et c’est l’enroulement de la cheville provoqué par cette singulière et contre-nature façon de marcher qui fait naturellement bouger tout le bassin. Nulle émotion ne transparaît sur les visages impénétrables surplombant ces corps en mouvement. Elles trottinent à une vitesse calculée sans jamais ralentir ou accélérer. Robotiques et inhumaines, ces dames désincarnées sont comme des mannequins de cire que l’on aurait transformés en automates . Piaffant vers l’infini, elles semblent défier le temps dans un ballet réglé mécaniquement sur l' horloge immuable du mouvement perpétuel. L’inexpression des yeux et la fixité des regards les figent dans la contemplation d'un vide presque inquiétant, et l'effroi nous saisit...
( à suivre)

JAZZ DANS LA VILLE (PONT)

JAZZ DANS LA VILLE (PONT)
M'y voilà dans le centre mais ce n'est pas du tout ce que je croyais. Au Central Bar il n'y a pas de jazz manouche comme d'habitude mais un groupe en train de jouer ... oui c'est Milestone de Miles Davis.
Bizarre tout de même ce changement. Où sont passés les manoucheux?
Bizarre aussi le fait qu'ils soient trois sur scène alors que j'entend clairement un trompettiste en plus du piano, de la basse et de la batterie...
Le batteur accentue le 4ème temps de la mesure pendant l'exposition du thème et pendant tous les chorus en utilisant le rimshot magique d' Art Blakey et de Philly Joe Jones.
Quel bonheur. Nous sommes en 2008 et on se croirait en 1958. Le jazz est bien toujours vivant. Alors j'écoute cette main gauche que le batteur pose à plat sur la caisse claire afin de marquer les temps faibles et je me dis que c'est bien cela qui propulse la musique du trompettiste.
Mais où est-il ce d'ailleurs avec ce son qui ressemble tellement à celui de Miles en 1958?
C'est maintenant le pianiste qui fait son chorus. On croirait entendre Red Garland. J'en profite pour commander une bière tout en pensant à Mr PC


... ding ding a ding ba bop pe doo pa d ba ding ding ding ...


"Bonjour. Je vais prendre un demi bien cool.


- bien quoi?


- bien frais mais sans faux col. C'est qui les quatres qui jouent?


- Ils sont six.


- je n'en voie que quatre.


- oui , normal John et Julian sont en retard.


- John et Julien?


- pas Julien, Julian! Cannonball quoi!


- vous voulez dire Adderley? Et l'autre c'est John Coltrane?


- Evidemment c'est le nouveau sextet de Miles Davis enfin quoi! Tenez voilà votre bière."




Ce serveur me prend pour un newbie, c'est sur.


"We want Miles", disaient ils et ne voilà -t-il pas que ce serait lui en train de jouer en ce moment derrière le rideau au fond de la scène... Impossible! Je n'en reviens pas. Et cette bière est elle bien réelle?
Pourtant les voilà maintenant en train de jouer Oléo, et le batteur, qui ne ressemble pas du tout à Philly Joe, (cinglé ce barman) fait pourtant exactement la même chose que lui.
Pendant le pont B il joue le tempo aux balais, exactement comme le faisait Joe, et dans le dernier A j'entends la charleston marquer la phrase rythmique si particulière que Joe avait employé. Ho la la!




(à suivre)

THE SWING DANCE FAMILY



THE SWING DANCE FAMILY


The swingout (also known as Lindy turn or whip) is the defining dance move of Lindy Hop. The swingout evolved from the breakaway, which in turn evolved from the Texas Tommy. The first documented mention of the swingout pattern that resembles breakaway was in 1911, to describe a "Texas Tommy Swing" show done at the Fairmont hotel in San Francisco, CA, USA . Its variants are used in Jive, East Coast Swing, West Coast Swing and Modern Jive.


The Texas Tommy is said by many to be the first swing dance. The main reason being that during this period (1909), all the dances were done in "closed" position, this was supposedly the first modern dance of the time to include the "break-away" step (dancing in open position) while using the basic 8 count rhythm of swing dance. (The "break-away" step developed into a dance with the same name.) The dance was one of many that originated in the dancehalls of the Barbary Coast redlight district.


The Charleston is a dance named for the city of Charleston, South Carolina. The rhythm is a traditional one from West Africa, popularized in mainstream dance music in the United States of America by a 1923 tune called The Charleston by composer/pianist James P. Johnson which originated in the Broadway show Runnin' Wild and became one of the most popular hits of the decade. While it developed in African-American communities in the USA, the Charleston became a popular dance craze in the wider international community in the 1920s. Despite its black history, Charleston is most frequently associated with white flappers and the speakeasy. Here, these young women would dance alone or together as a way of mocking the "drys," or citizens who supported the Prohibition amendment, as Charleston was then considered quite immoral and provocative.
From 1919 to 1927, Breakaway was a popular swing dance developed from the Texas Tommy and Charleston in Harlem's African American communities. The Breakaway was danced to jazz, and while it often began in closed position, the leader would occasionally swing the follower out into an open position, hence "Breaking away". When in open position the dancers would improvise with Vernacular Jazz Dance moves. Some variations included both dancers completely breaking away from each other to dance 'alone'.


From 1919 to 1927, Breakaway was a popular swing dance developed from the Texas Tommy and Charleston in Harlem's African American communities. The Breakaway was danced to jazz, and while it often began in closed position, the leader would occasionally swing the follower out into an open position, hence "Breaking away". When in open position the dancers would improvise with Vernacular Jazz Dance moves. Some variations included both dancers completely breaking away from each other to dance 'alone'.


JJive is a dance style in 4/4 time that originated among African-Americans in the early 1940s. It is a lively and uninhibited variation of the Jitterbug, i.e., belongs to Swing dances.
In Ballroom dancing, Jive is one of the five International Latin dances. In competition it is danced at a speed of 44 bars per minute, otherwise at between 32 and 40 bpm. Many of its basic patterns are similar to these of the East Coast Swing with the major difference of highly syncopated rhythm of the Triple Steps (Chasses), which use straight eighths in ECS and hard swing in Jive.


Modern Jive, is a generic term sometimes called French Jive. It is a dance style that derives from Swing, Lindy Hop and Rock and Roll and others, the main innovation being to simplify the footwork. The style first developed in the 1980's at three London Based Clubs, 'Ceroc', 'Le Roc' and 'Cosmopolitan Jive'.


West Coast Swing (WCS) is a partner dance derived from Lindy Hop. It is characterised by a distinctive elastic look that results from its basic extension-compression technique of partner connection, and is danced primarily in a slotted area on the dance floor.
Both partners travel, a great deal of the time, in the same direction, and the follower walks into new patterns, traveling forward on counts "1" and "2" of each basic pattern, rather than rocking back. [1] Within the spectrum of partner dances, WCS is one of the most improvisational.


East Coast Swing (ECS) is a social partner dance primarily derived from the Eastern Swing Dance. Eastern Swing, in turn, was evolved from Foxtrot or more specifically its leaping version known as Shag. Furthermore, many aspects of East Coast Swing were, and still are, influenced by Charleston and Lindy Hop.


Jitterbug can be used to refer to a swing dancer or various types of swing dances, e.g., Lindy Hop, Jive and East Coast Swing. This has led to confusion within the dance community since jitterbug can refer to different swing dances. It can also be used to mean someone dancing to swing music or people top-notch jitterbugging, jumping around, cutting loose and going crazy".

Madness





















Madness of sensuality
Burning
In the crucible of his mind


Madness of sexual longing
Dangling
From the comforts of his bed


Dark fantasies about your naked body
Disemboguing
Into the river of his mind

He has a crush on you
He is mad about you

RENCONTRE

















RENCONTRE
Monsieur Gonad,70 ans
Retraité de la police
Cherche callipige aimant porter
Déshabillé noir arachméen.
PL

Limericks
















NB Le limerick est souvent un peu grivois mais ne dois jamais être grossier ... !


Petits seins qui se redressent
Et enserrent sans détresse
L'érection de ce gros machin
Juste sorti de son vagin
Qui a connu plus que l'ivresse.
PL


Deux oeufs dans la poêle côte à côte,
Oeufs de cent jours qui ont la côte.
Les deux convives les ont mangés
Sans qu'ils s'en trouvent trop constipés
Et en ont fait de très belles crottes.
PL


Saw a glory hole sent by the net
For the eye to admire the garter belt
Of wee shiny stockings
Said the lady laughing
What is this hump beneath your belt ?
PL  

A cheerful old Bear at the zoo
Said:"I never have time to feel blue"
When it bores me to, you know 
to walk to and fro
I reverse it and walk fro and to".


Blue box






















In the still life reflected the dead and the living
Both shine in the eternity of time
But the physical semblance of the inanimate apple
Allies with the treachery of the seizing hand


In that instant of deluded vision
Is it me or something else in the mirror ?
My share in the seeming image might be yours
Can you see thy mind on the photo ?


Poser to mankind, things and objects
Man can never know what he looks like
Unless he looks inside the blue box beyond
The eternal appearance of the Dead
Alive long after you have passed and shined.